BOOK & FAST FOOD Ce n’est pas un restaurant ! Et pour de la nourriture de cantine, c’est un tantinet chérot ! En fait tous les plats sont curieusement submergés de la même verdure. Il convient d’éluder déjà tout ce qui comporte le mot « salade » sur le menu pour éviter de devoir ruminer du vert et de devoir y rechercher avec grande difficultés les autres ingrédients, réduits à peau de chagrin. Cher donc, peu copieux et peu goûteux. Si on ne peut éviter d’y déjeuner, choisir le plat du jour +- 14 euros. Essais timides de créativité généralement vite avortés par le peu de qualité du plat. Même le bolo n’est pas terrible, c’est tout dire. Sinon, il y a les soupes qui sont l’exception qui confirme la règle puisque elles sont très bonnes. Seulement, même avec un bol de riz ou de salade en accompagnement, il ne faut vraiment pas avoir grand appétit. La dernière alternative est l’américain avec son cornet de frites. Les frites sont même honnêtes. En fait tout le monde le sait, tout le monde le dit. Pourquoi les responsables ne font-ils rien ? Les bons cuisiniers ne sont pas introuvables. On ne demande même pas un super-chef…En réalité, la direction s’en fiche : le monde continue à se presser et se serrer pour y manger, alors pourquoi ne pas s’en moquer ? Le personnel de salle fait en général du mieux qu’il peut (c’est-à-dire gérer à la fois le service et les livres). Dans la première salle, celle des BD, on a beau faire son possible, on est toujours dans le chemin de quelqu’un si on essaie de consulter des bouquins...ou même manger. Et que c’est bruyant en heures d’affluence! Une échappatoire : se réfugier dans la salle des voyages pour avoir un peu plus la paix. Il faut oublier franchement les repas d'affaires sur l'heure de midi. On ne s'entend pas parler ! Pourtant, le concept de base est génial, et était fait pour me plaire : dîner avec des livres ! Et l’intérieur est bien construit, fait pour être à la base agréable. J’y allais surtout pour "luncher" sur l’heure du midi, ou boire un verre au bar dans le département musique vu que je travaillais à deux pas. Depuis que mes bureaux sont ailleurs, et bien je n’y vais plus. Et les échos n’augurent pas mieux, voire pire. Des plongeurs bombardés cuisiniers ? Un manque d’hygiène tragique…a un moment donné, il convient d’arrêter de se moquer du monde, car le dieu « profit » est susceptible d’être déboulonné si trop deviens « to veel »… En été la terrasse – bondée- est super agréable. Il est alors intéressant d’y rencontrer des amis, autour d’un verre. En conclusion, c’est bien de mixer, mais à l’instar des shampoings « deux en un », aucun des rôles n’est complètement rempli, et on repart avec les cheveux lourds et l’humeur sombre. Visité en Avril 2012